Les marchés et la vraie vie

Il n’y a pas à dire, il y a des choses qui ne changeront pas, et là c’est tant mieux. C’est ma première campagne en tant que candidat, mais ce n’est pas la première à laquelle je participe. Et à chaque fois, il y a une constante : le meilleur lieu pour prendre le pouls d’une ville, c’est au marché !

Jusque maintenant, habitant non loin, je me cantonnais par facilité au marché de la place Crève-Cœur le samedi à Calais. Là, la campagne et les camarades résidant dans d’autres quartiers ou communes m’emmènent avec eux. A chaque fois, les occasions de discuter, d’échanger et de débattre sont multiples. Je dois dire que cela m’aide bien dans la confrontation de mes idées.

Je ne sais pas si elles me liront sur ce blog, mais je remercie d’ores et déjà sincèrement les personnes qui ont pris le temps de parler avec moi, de râler contre le gouvernement voire contre mon parti ou les politiques en général. Je les remercie car dans 99% des cas, ces habitants se sont montrés très ouverts et tolérants, ils ont écouté mes arguments et j’ai écouté les leurs. Le long des étales, l’échange s’est fait sans fioritures, directement, parfois un brin énervé, souvent cordial : et on se doute de la situation : les pauvres sont toujours plus pauvres, les plus riches, plus riches, et la classe moyenne voit sa moyenne en trop forte baisse. Face à cela, les aspects « résister » et « réussir » de notre programme apportent des réponses.

Cela permet d’avancer. Et je souhaite avancer pour porter ce projet pour les régionales, je souhaite avancer pour amorcer enfin un changement à Calais et dans le Calaisis. Calais ne parviendra à rien sans l’avant pays du Calaisis, et le Calaisis ne parviendra à rien sans Calais… au passage Calais ne parvient à rien avec l’équipe en place à la municipalité en ce moment…

Vivre ensemble, résister ensemble, et réussir ensemble, c’est aussi le sens des projets « phare » portés par l’équipe de Daniel Percheron.

Yann CAPET